« Depuis peu, c’est la panique ; le français a perdu la tête et, avec elle, certains de ses plus beaux chapeaux ! Une correction vieille de 26 ans qui divise en soustrayant à nos habitudes d’écriture d’inutiles vestiges du vieux français, ainsi que quelques erreurs ayant fait l’unanimité. La résistance surprenante de mes étudiants, dont la plupart ne supportent pas l’idée que la graphie de l’oignon ne bouge d’un iota – alors même qu’ils sont plus souvent victimes ou bourreaux de l’orthographe que complices –, me pousse à me demander ce qui provoque ce refus puritain et dogmatique des mouvements de langue.«
À travers cet article sophomore, Julien VEY réagit à la vive réaction des internautes suite à l’annonce de l’entrée en vigueur des rectifications de l’orthographe, datant de 1990 ; l’orthographe, l’opium du peuple ?